Semaine 1 - Panama ciudad

Ça y est, l'odyssée mésoaméricaine est débutée depuis le 1er janvier, date de mon arrivée à Panama. En fait, elle a débuté depuis longtemps dans mes rêves et a été remise avec la pandémie, mais là c'est concret. J'aime bien le terme ODISEA (odyssée en espagnol) qui inclut le mot SEA.

Les cinq derniers jours avaient été prévus pour organiser la logistique de voyage avant que les filles arrivent. Dédié à la planification et sans pression externe/interne. Quelle bonne idée (merci Joelle!). J'ai fait des réservations de casitas, transféré les papiers de la voiture achetée il y a 2 semaines par mon contact français ici, acheté un surf et appris beaucoup sur le pays à parler aux gens. Je suis prêt pour accueillir les filles qui arrivent tantôt.

J'ai le sentiment incroyable de revivre ma vingtaine en étant en auberge de jeunesse à rencontrer des gens sympathiques d'à travers le monde. À un extrême de mon isolement de télétravail (quoique agréable et pratique) des deux dernières années, socialement. Je parle constamment en 3 langues à chaque jour et c'est une des choses les plus stimulantes pour moi. Feeling bizarre/oublié de liberté totale que ce voyage. Le recommande fortement. Posologie: aussi souvent que possible! Voyager avec tant de technologie change beaucoup de choses, selon mes souvenirs, notamment avec google maps.

Premier défi rencontré: à travers mon parcours dans la bureaucratie panaméenne pour acheter la voiture (un peu moins recommandable, mais nécessaire), j'ai appris qu'on ne pourrait pas sortir du pays avec la voiture comme je ne suis pas résident. On me laisse l'acheter, mais pas la sortir du pays, j'imagine pour éviter que les gens sans attache ici exporte illégalement des voitures. On devra donc laisser le truck quelque part de mi-février à mi-avril pour poursuivre avec notre objectif d'aussi voir le Costa Rica et le Nicaragua. J'ai déjà trouvé des options de location de camions (car on a qq baggages!) et les choses se placent, mais j'étais plutôt déçu de voir mon beau plan se faire casser. Ça me rappelle toutefois la règle numéro 1 du voyage: on ne contrôle pas tout, on doit sans cesse s'adapter et donner un sens à ce qui arrive.

En rafale, qq observations/curiosités de Panama city:

- si tu es en short et sandales, tu es un touriste; les locaux ne portent que pantalons et souliers (évidemment).

- les gens volent des trous d'homme (sorties d'égouts) au milieu de la rue pour les vendre à la ferraille. Plutôt dangereux pour les voitures et surtout les motos un trou de deux pieds de diamètre quand tu conduis. Vigilance extrême de toute manière en conduisant ici.

- les gens sont très aimables.

- j'ai vu à une intersection (lumière rouge) un gars monté sur les épaules de son ami et jonglant avec des bâtons en feu. Cirque urbain improvisé. Pas mal.

Voilà pour maintenant. On visite la vieille ville ce weekend et j'ai hâte de sortir de la cité avec le traffic, les klaxons sans cesse et la pollution. On part pour l'archipel de San Blas dans les Caraïbes tôt lundi matin pour deux jours sur un voilier. Très prometteur. Je vous laisse sur une photo du bolide.

Vaya con dios!


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