Semaine 5 - Santa Catalina et Boquete

Holà todos! Me voilà remis d'un certain virus de fièvre intense et fatigue extrême qui m'a mis hors fonction pour quelques jours lors de notre fin de séjour à Santa Catalina. Suis de retour à la vie.

Santa Catalina a été superbe, notre coup de cœur à date. On a fait une expédition sur l'île voisine à peine à 2 km en SUP et kayak avec nos amis Israéliens. J'ai eu la chance de me repratiquer au harpon et j'ai grandement amélioré ma moyenne avec deux prises de poissons-perroquets. La technique de se cacher en embuscade et d'attendre derrière une roche (et la chance) a fini par payer. Je suis ensuite tombé sur des pêcheurs au repos sur la plage qui m'ont montré comment préparer le poisson et l'ont fait frire pour nous. La fraîcheur, le goût, le moment, le site. C'était exactement le rêve que j'avais acheté (sans frais) avec le harpon, que celui de pouvoir nourrir ma famille et moi au besoin, de façon indépendante, sur une plage. La chose la plus près d'un souvenir de pêche avec mon grand-père Aimé à capturer du brochet au Témiscamingue pour ensuite le faire cuire en rive du lac dans une poêle de fonte sur un feu improvisé. Mais en version tropicale. Le retour de l'île à pagayer avec un fort vent de face a été autre chose, mais bon. On vit pas des rêves sans souffrir un peu, ça on le sait déjà.

J'ai découvert un nouveau poisson acheté aux pêcheurs locaux, du sierra. De la famille du thon, maquereaux, etc. Sashimi et ceviche au rendez-vous encore une fois. Une chaire de beurre fondant. À découvrir. Charlotte a fait son cours de surf avec notre hôte airbnb qui a été 7 fois champion national. Une bonne ressource, disons. Prendre des vagues et jouer dans l'eau est un peu en train de devenir son obsession et ce qui la divertit le plus (avec l'artisanat de bracelets en tout genre), à l'opposé de l'école avec ses parents. Jacinthe a aussi suivi un cours de surf, mais s'est fait mal à la cheville, ce qui va repousser son calendrier de compétition interrégional. On a adoré Santa Catalina pour la proximité de tout, le petit village avec de nombreux services, la vibe, les plages peu achalandées, les gens qui se saluent tous, les marches en soirée avec la brise pour aller à la gelato essayer les saveurs de fruits tropicaux du jour. Et nos amis Israéliens si gentils qui ont tout laissé derrière eux pour chercher la paix d'esprit et les vagues à chaque jour. Vive la sagesse, les saveurs du Moyen-Orient et les pitas maisons qu'ils nous ont partagés. Tout cela, jusqu'à ce que le virus me frappe.

On est ensuite partis pour Boquete, un autre 5h de route vers l'ouest du pays, afin de retrouver les montagnes et l'air frais pour 4 jours. On loge dans une petite auberge avec cuisine entourée de fenêtres sur la terrasse du dernier étage pour admirer le paysage grandiose. Beaucoup plus frais et venteux. Activités modérées obligeant dans mon cas, on y est allés avec la visite d'une ferme de papillons, ce que Charlotte attendait grandement. Très chouette et éducatif. Plus de 1200 espèces de papillons au Panama et chacune vit pratiquement en relation qu'avec une seule espèce de plante pour développer ses œufs et larves qui y sont adaptés. Tu perds la plante, tu perds le papillon. Fragile la nature! La région est hallucinante avec des fleurs et des colibris partout, et des escarpements de plantations de café à travers les montagnes. Boquete est en fait la capitale du café. Si vous achetez du café du Panama, ça vient sûrement d'ici. On a fait un tour improvisé d'une plantation et goûté du super café. Aujourd'hui, nous sommes allés faire une marche en montagne et avons eu la chance de voir le fameux oiseau quetzal, un des plus rares du pays. Boquete est une ville qui attire beaucoup de randonneurs, d'expatriés et de retraités pour son climat plus tempéré et sa qualité de vie. On a compris assez vite ce qui se passait ici en allant au marché local, à voir les vieux hippies mélangés aux indigènes vendre leurs produits artisanaux et leurs récoltes. Très dynamique et charmant comme endroit.

On part demain pour la semaine à Bocas del Toro, un hotspot du Panama dans les Caraïbes. De retour à notre programme de surf, yoga, snorkelling, pêche. Le cacao remplacera le café en termes de plantation. La vie de nomade continue. Hasta luego!












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