Semaine 10 - Nosara

Holà todos! Nous venons de passer la semaine dans le merveilleux monde de Nosara (playa Guiones) sur la côte Pacifique costaricaine. Merveilleux comme dans pleins de petites boutiques et restos branchés dignes d’un endroit cool. Une destination où se rencontrent bohème chic, surfeur et yogi. Évidemment, on s’y reconnait (je parle du chic). C’est en fait un endroit très prisé des expatriés et donc le coût de la vie y est élevé dans les standards costaricains déjà pas mal. Pas le stop typique des backpackers, disons. Et donc? On a fait notre meilleur yoga du voyage dans un studio vitré au milieu des arbres. Impossible de compter le nombre de studios ou hôtels qui offrent du yoga ici; c’est la saveur locale. On a aussi fait de l’excellent surf quoiqu’il y avait beaucoup de monde dans l’eau. J’ai trouvé un gars pour réparer mon surf et durant la réparation, je me suis loué une planche plus performante que j’ai adoré (le positif dans le négatif). On a bu de la IPA comme à la maison et mangé du poisson savoureux (pargo ou pagre en français). On s’est aussi loué des vélos au siège pépère des plus confos pour découvrir les petites rues en terre et les sentiers longeant la mer. Que de plaisir et de liberté de découvrir un endroit en pédalant en gougounes.

Les Ticos (Costaricains) sont toujours aussi sympathiques et aimables; d’un niveau difficile à expliquer. On a créé beaucoup de liens ici et là avec les locaux qu’on aborde toujours en espagnol. Avec la forte présence d’Américains, le monde ne parle pratiquement qu’en anglais donc les Ticos sont drôlement contents et reconnaissants de se faire aborder dans leur langue et ils nous le manifestent régulièrement. Quel beau peuple dans un pays incroyable. Faut se rendre à l’évidence qu’un pays ne devient pas aussi populaire et achalandé sans raisons.

On avait eu de la pluie au début du voyage à Panama city dans un contexte hors norme. Ce fut encore le cas cette semaine avec de la pluie intermittente pratiquement à chaque jour. Mais pas de quoi gâcher un spring break d’Américains car ça dure pas longtemps. Le temps était aussi plus frais donc pas désagréable. Il semble que les locaux n’ont jamais vu une telle semaine de pluie de leur vie, à ce temps-ci de l’année. La pluie débute d’habitude à la mi-mai et met la table pour la première saison des pluies en juin. Chacun ses changements climatiques, peu importe le type.

J’ai eu plusieurs petits bobos qui ont dégénéré en termes de superficie de plaie dernièrement et je croyais que c’était en lien avec de la contamination dans l’eau de la mer. Cette fois-ci, depuis deux jours, j’avais la jambe drôlement enflée en ce qui ressemblait à un poil incarné viré en abcès très douloureux. Après avoir tenté de drainer la chose à la mitaine et sous conseil de mon infirmière en chef (merci Jasmine!), je suis allé consulter à une clinique hier. Verdict d’infection nécessitant des antibiotiques autres que de la crème. En discutant avec la doc, j’ai en fait réalisé qu’on avait tous eu l’impétigo, une bactérie qui crée des lésions surdimensionnées qui démangent. Le tout est très contagieux et se répand sur ton corps par le liquide qui sort de la plaie. Tout s’explique finalement car Charlotte en avait pleins les jambes depuis Bocas del Toro et la moindre petite piqure d’insecte ou plaie dégénérait. Bref, la médication va tout tuer en moi (sauf la passion, bien sûr) tandis que Charlotte semble guérie. Jass y a plutôt échappé.

On est arrivé à Bahia Salinas hier soir, notre dernier stop au Costa, déjà. Toujours dans la région de Guanacaste, on est en bordure de la frontière du Nicaragua. Un super spot de kitesurf où je vais passer la semaine avec Charlotte. Je risque de lui payer un cours de kite pour que ce soit quelqu’un d’autre que papa qui prodigue des conseils. Jacinthe a pris un vol hier de Nosara pour un autre contrat en évènementiel, à Punta Cana cette fois. On la retrouvera dans deux semaines au Nicaragua après avoir traversé la frontière à la fin de la semaine. Je sens que le rythme et les expériences du voyage à ce point-ci du périple nous rendent plus aptes à accepter les choses et à s’adapter. Le métier de routard à temps plein commence à rentrer. À travers tout ça, le dernier pays à venir sur la liste se pointe le bout du nez et on commence à s’imaginer que ça aura bel et bien une fin. Ça peut juste nous pousser à vouloir en profiter encore plus (c’est mon discours de père à Charlotte). Voilà pour maintenant, j’ai une kitesurfeuse en devenir à former. Como siempre, pura vida!











Commentaires

  1. Wow !! je salut votre courage la gang!!! malgré le fait que vous faites un magnifique voyage, ce n'est clairement pas de tout repos!!! xxx

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